"Le monde souffre énormément.
Non pas à cause de la violence des gens malsains,
mais à cause du silence des gens braves "

mercredi 6 octobre 2010

le 23 octobre : existrans 2010..

existe-t-il une gay-pride trans? oui!





enfin contrairement à la "marche des fiertés" pas ici de shemales topless vêtues de plumes (Mise A Jour: "ou peu" ) , juste des gens qui marchent au milieu d'autres gens qui se demandent ce qu'il se passe et qui sont ces gens, une ambiance très parisienne de conviction d'agir

La marche sera centrée sur la nécessité de personnaliser les parcours des personnes trans et intersexué-e-s dans le respect de la diversité, notamment pour que toutes les personnes trans sans exclusive ne soient plus obligé-e-s de passer de façon autoritaire et obligatoire, par une équipe où l'aval du psy -spécialiste auto-proclamé- est impératif pour effectuer leur parcours de transition (hormonothérapie, opérations, changement de papiers d'identité).


et là katooey dit: oui pour la non-obligation de passer par un psy "auto-proclamé spécialiste"

.... par contre non à la suppression de la nécéssité d'une éval psy (réalisée dans de bonne conditions) la Thailande l'a compris en rendant l'an dernier nécéssaire aux trans, 2 certificats de psy , suite au désarroi des associations LGBT du pays devant le nombre de "regrets trans" dans le pays .
quelle interprétation doit-on faire du texte officiel? 


Par ailleurs, cette année le collectif Existrans s'aligne sur la campagne internationale Stop Trans Pathologization 2012 (STP 2012)° qui a pour but de promouvoir une dépathologisation de la transidentité dans le manuel américain de référence pour les psychiatres dans le monde entier, le DSM, dont la sortie de la 5ème édition aura lieu en 2012.



je ne cautionne pas la campagne "stop pathologization" en vertu du principe si c'est pas pathologique, on n'a pas besoin de traitement médical ni de chirurgien , pour ces gens une transition ne représente donc rien de plus qu'une chirurgie esthétique ? un lifting, une paire d'implants pour le fun?  pas pour tout le monde, pas pour moi!

alors oui, je vous entends dans le fond, arguer que "les homosexuels ont été dépathologisés, à nous maintenant!" mais la transidentité n'est pas une affaire de goût comme l'homosexualité , bon sang!
l'homosexualité, forte hereusement dépathologisée,  n'implique aucun coût médical en hormones, chirurgies, lasers, phoniatres, et compagnie: arrêtons de réclamer d'être considérés de la même façon: les homosexuels (dont je fais aussi partie!) n'ont besoin ni d'ALD ni de sécu, à ce titre nous trans devons arrêter de réclamer la sortie du système médical, juste parce que les homos ont été considéré comme malades mentaux pendant certaines periodes de l'histoire

je continue à penser que nous avons plus à perdre qu'à gagner avec ces revendications

bien sûr elles se basent sur la vérité que l'on ne peut pas éliminer la transidentité via une thérapie psy, la transidentité n'étant pas une maladie mentale .
par contre la transidentité reste une pathologie d'origine probablement physiologique dont les symptômes sont quasi-uniquement psychologiques, elle devrait plutôt être considérée comme telle que purement et simplement supprimée et tomber dans les limbes documentalistes, selon les fameuses recommandations d'Hammarberg qui représentent le consensus actuel des militants et sur lequel moi aussi je m'appuie; il faut former les professionnels de santé sur le problème de la transidentité,
forme-t-on un psychiatre en remplissant ses ouvrages de référence de tipp-ex?
 est-ce que vraiment personne n'a l'impression de demander à la fois le beurre et l'argent du beurre ? moi je dis que c'est comme ça qu'on fait couler la crèmerie ...



alors l'existrans: bon ou pas bon?? quel est le message que les organisateurs veulent transmettre, et quel est le peu que l'opinion publique en retiendra?




MISE A JOUR: les commentaires font plusieurs des pages, je vous rapelle que vous avez un forum à disposition pour les graaands commentaires qui appellent à plus de réponses etc ;)

23 commentaires:

  1. Salut nickie,

    Pour faire simple, je dirais " +1 ".

    Je suis parfaitement d'accord avec toi. Je suis moi aussi contre la Dépathologization à outrance. Non pas que je considère que les trans ont forcement une pathologie, mais parce qu'il existe des gens qui ont une pathologie avant d'être hypothétiquement trans. Ouvrir la porte de la transition pour tout le monde serait un grand risque pour ce qui justement ne sont pas trans. Il existe des gens qui ont des problèmes d'identité et ne sont pas trans pour autant. Qui ici ne sais jamais posé la question "mais suis-je bien trans ?" Cette question est normale.
    Par contre, il serait surement bon de mettre en place une vrai liste "officielle" de psy qui ont réellement les compétences pour jugé du bien fondé d'une envie de transition. Mais ceci est un autre problème. C'est le même problème que les experts à la cours. Il y en a toujours un pour dire l'inverse des autres. Alors ? Comment faire ?

    Petite note au passage. Tu dis que l'existrans ce n'est pas des "shemales topless". Hum, fait un tour sur google image. Tu feras une image sur 2 ce sont des MtF justement topless.
    Comment veux-tu que pour ceux que j'aime appeler "les autres" (ie les non-trans) comprenne que les trans ne sont pas des folles ?
    Soit, effectivement, elles sont folles (oui topless en Octobre, faut avoir un grain :p) soit il n'y a que deux personnes par an mais "les autres" ne retienne que celle-là. Problème problématique ...

    Ceci dit, être dans la rue est toujours mieux qu'être dans l'ombre. C'est un risque du désir de vouloir être vue (dans le but de vouloir être entendu), nous pouvons être mal vue.

    Au fait: Biz ;)

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  2. ah merde, à l'existrans aussi y'en à qui jouent brazil?

    ces gens doivent avoir de gros problèmes d'estime personelle.....

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  3. Non nickie, j'ai pas dit ca.

    J'ai dit que existrans pour les non-initiées ce limite a ceci :
    http://fr.altermedia.info/general/la-transexualite-expliquee-a-lecole-cest-nouveau-ca-vient-de-sortir_16957.html
    La seule photo, c'est une bombe en tenu légère. Les autres ne retiennent que ceci : "tenu légère".
    Regarde sur : http://www.google.fr/images?hl=fr&q=existrans
    Sur la première page, soit sur 21 images, il y en a 7/8 avec un torse nu. Donc pour les gens qui on envie de savoir et qui vont regarder sur le net et google en particulier, il en ressortira qu'environ 25% des images sont des gens topless et ils n'en garderont que cela en tête.

    La seule solution, c'est les "freehugs". C'est la solution à tout !

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  4. En réponse a toi Chloé, avant la transsexualité était considérée comme une pathologie oui oui une maladie comme bien d'autres jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que finalement ce n'est pas vrai. Comme je suis allée voir mon neurologue cette apm nous en avons discuté ensemble de choses et d'autres (ma famille m'adore ils m'ont envoyés une citation a comparaître ils sont pas d'accord avec ma transsexualité) alors c'est la juge de paix qui va régler tout ça. Ils vont casquer malheureusement car ils me font du tort moral... C'est pas ce que je veux mais j'ai pas le choix ! Bref, je voulais dire que pour finir être TS n'est plus une pathologie depuis un bon bout de temps maintenant. C'est enfin classé comme oui un gêne on est né/e comme on est et si ça plait pas aux autres ben c'est idem. On vit notre vie et non la leur...
    Bon a la prochaine, biz a Chloé et Nickie

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  5. corallyne:
    la dysphorie de genre, le syndrome de benjamin ou quoi qu'on l'appelle reste un trouble,

    la pathologie est une science qui a pour objet l'étude des maladies des effets qu'elles provoquent (lésions, troubles).
    elle s'applique à toutes les manifestations physiologiques ou psychiques hors des normes de la santé.

    la transsexualité n'est pas techniquement une maladie mais elle reste le résultat d'une anormalie fort possiblement physiologique dont les symptomes sont reconnaissables en un syndrome (un syndrome etant un ensemble de symptomes se déclarant conjointement dans un schéma reproductible sans pour autant avoir de lien direct entre eux)

    la transsexualité occasionne une souffrance, en celà sans être une maladie mentale, je ne pense pas raisonnable de dire qu'elle n'est rien non plus .

    bonne chance avec ta famille tout de même!

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  6. Encore une fois, je suis d'accord avec nickie.

    Corallyne, je suppose que dans ton message tu fais référence à "la Dépathologization à outrance". Je suis désolé, si le terme t'as choqué. Je suis d'accord avec toi sur le fait que la transsexualité n'est pas une pathologie, ou plutôt une maladie psy. Cependant, comme tu l'as dis, et ton témoignage en est la preuve, une transition n'est pas une chose facile à vivre. Pour moi ce lancer dans une transition, sans avoir de soutient est une risque. De plus comment prouvé notre "absence de folie" sans passé devant un psy ? Tu sais aussi bien que moi que la phrase "présumé innocent jusqu'à preuve du contraire" n'est plus vrai aujourd'hui (et cela ne s'applique pas qu'a notre communauté). Nous sommes coupable d'être malade jusqu'à preuve du contraire. C'est donc à mon sans à une personne externe de dire si nous avons un problème "banal" d'identité, un mal-être ou toute autre maladie psy ou bien si nous sommes réellement trans. Dans ce cas là, le psy pour moi devrais ce limité à s'assurer que la personne en transition arrive à bien gérer la chose. Maintenant, le gros problème c'est justement d'absence totale (ou presque) de psy qui ont une réelle compétence dans le domaine. Puis ils faut aussi bien avouer que les psy n'ont pas bonne presse en france.
    Imagines toi demain si on ouvre les vannes de ce que j'ai appelé "la Dépathologization à outrance". Combien de personnes qui ont un problème d'identité vont ce lancer dans une transition alors qu'elles/ils n'ont pas à le faire ? Imagine toi les dégâts que cela aura sur ces personnes déjà instable psychologiquement. Ceci est ni-plus ni-moins une auto-médication. Les nazies ont fait des tests pendant la seconde guerre ... les témoignages sont édifiant. J'ai en souvenir un vielle homme qui avait été la cobaye de nazi est qui maintenant n'etait ni-homme ni-femme. Il a du vivre une vie horrible.
    J'entends déjà les reproches, oui mais lui n'a pas eu le choix. Et bien certaine personne en dépression n'arrive plus a faire de choix logique eux aussi ...

    Alors quel est la solution ? Je n'en sais rien.
    Je pense en tout sincérité qu'il n'y en aura jamais de bonne. Tant qu'il y aura dans notre société une jugement et une classification entre homme et femme, il n'y aura jamais de solution. Hum cela me donne une idée d'un article sur mon blog : "Parce que les trans ne sont que le reflet de la société ?" ... Hum a médité.

    Je me range aussi au coté de nickie en te souhaitant bonne chance pour te problème familiaux.

    Biz' ;)

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  7. Bon tu sais que je t'aime bien Nickie mais je ne peux tout à fait te suivre sur ce chemin là.
    qu'il y'ait diagnostic différentiel pour écarter toute pathologie ok. Pour que l'eval doive diagnostiquer un éventuel syndrome ou dysphorie je dis non.

    "la nécessité de personnaliser les parcours des personnes trans et intersexué-e-s dans le respect de la diversité"

    Les transgenres font partie de cette diversité, imposer un diagnostique de "pathologie du genre" c'est déjà ne pas respecter cette diversité. C'est à chacun de se faire sa propre opinion sur les causes et les solutions à sa transidentité. Qu'on soit patho ou socio.
    Aussi je me demande si les regrets des trans en Thaïlande ne proviennent pas du fait qu'après la transition les personnes ont relativisé les questions de normes sociales et que peut-être sans les discriminations dont elles auraient pû faire l'objet elles n'auraient pas eu besoin de toutes modifications corporelles pour se faire accepter en tant que "femme" ou "homme". D'ou l'intérêt de se poser les bonnes questions avant et pas après. (Certaines ont pris le parti de pas se poser ces questions, en un sens ça évite de se retrouver le nez dans la merde après, mais la politique de l'autruche c'est pas mon truc)

    "si c'est pas pathologique, on n'a pas besoin de traitement médical ni de chirurgien , pour ces gens une transition ne représente donc rien de plus qu'une chirurgie esthétique ? un lifting, une paire d'implants pour le fun? pas pour tout le monde, pas pour moi!"

    Tu te trompes, c'est pas une question de fun, c'est une question d'assumer son genre sans devoir être discriminé par son physique dans la société. Pourquoi tu changes d'Etat civil par exemple? Parceque avec ton ancien prénom tu serais discriminée tu crois pas? Sans ça quel intérêt de le changer? C'est pas ça qui fait l'homme ou la femme, la preuve il y'a des prénoms mixtes. Pourquoi tous les prénoms deviendraient pas mixtes?

    "la transidentité n'est pas une affaire de goût comme l'homosexualité"

    J'aurai mis une virgule après "goût" pour avoir le fond de ma pensée. Ni l'orientation sexuelle (ça se résume pas à l'homosexualité) ni l'identité de genre ne sont affaire de goût, ce sont des ressentis bien plus profonds que de simples "goûts"

    Pour ce qui est de la prise en charge médicale tu connais le fond de ma pensée. Celui qui va se péter le coude avec épanchement de synovie et tout et tout il va avoir l'ALD....alors qu'il a pas de pathologie. Remboursement ne sous entend pas obligatoirement maladie, exemple souvent cité: la maternité. Sinon les cures de désintoxications que ce soit alcool ou autres drogues....c'est remboursé....c'est pas une pathologie non plus si certain(e)s se sont foutu dans une addiction.
    On peut obtenir le maintien des remboursements sans psychiatrisation, c'est un des points défendus par le conseil de l'Europe et la cour européenne des droits de l'homme...(point 5 des recommandations d'Hammarberg)

    "par contre la transidentité reste une pathologie d'origine probablement physiologique dont les symptômes sont quasi-uniquement psychologiques"

    Non! Pour certaines dont je fais partie la transidentité c'est l'adaptation de son corps à la société et ses normes rien de plus. Sans les vieux stéréotypes homme/femme il n'y aurait pas eu transition. (ça reste mon cas personnel).

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  8. "il faut former les professionnels de santé sur le problème de la transidentité"
    Tout à fait d'accord, il faut que la médecine s'y intéresse, tant que ça ne sera pas le cas on aura toujours des médecins qui savent pas les différentes alternatives de THS, ses conséquences (parfois dramatiques, je pense à l'androcur seul à dose de cheval par exemple), on aura toujours des bouchers qui en sont réstés aux méthodes d'il y'a 30 ans (propre aveu de Révol)

    "forme-t-on un psychiatre en remplissant ses ouvrages de référence de tipp-ex?"

    Le bon psychiatre est celui qui pose les bonnes questions en fonction du patient pour que la personne trouve elle-même la réponse à ses problèmes, il n'y a pas de règle générale ni de protocole passe-partout puisqu'il n'y a pas un patient pareil que le précédent. Vous disiez personnalisation des parcours trans?

    "alors l'existrans: bon ou pas bon??"
    Hélas chaque fois qu'on parle visibilité des trans on a des excentriques, marginaux. Au quotidien, je tâche d'être visible en cassant ces idées reçues, c'est pour moi plus utile pour indiquer à l'individu lambda notre existence qu'aller défiler parmi des gens qui y vont pour s'exhiber en tant que trans (pas tous mais hélas ceux que le quidam moyen retient comme ça a été souligné à juste titre)

    "on est né/e comme on est et si ça plait pas aux autres ben c'est idem. On vit notre vie et non la leur..."

    Tout est dit, chacun voit midi à sa porte et agit comme il l'entend. Mais qui dit différent ne dis pas droits différents. Les mêmes droits pour tous malgré nos différences.

    "la dysphorie de genre, le syndrome de benjamin ou quoi qu'on l'appelle reste un trouble,"

    Un trouble pour les dogmes religieux qui ont une vision arrêtée de l'homme et de la femme oui.

    "la pathologie... s'applique à toutes les manifestations physiologiques ou psychiques hors des normes de la santé."

    Donc ce n'est pas une pathologie (du moins pour moi qui considère que ce n'est pas hors normes de la santé mais hors normes de la société)
    Supprime l'idée d'homme et de femme de la société et il n'y a plus de transidentité, juste une fluidité de genre qui puisse être assumée sans problème.

    "la transsexualité n'est pas techniquement une maladie mais elle reste le résultat d'une anormalie fort possiblement physiologique"

    Le jour ou on réussira à prouver une quelconque origine physiologique de l'identité de genre tu m'appelle...

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  9. "
    la transsexualité occasionne une souffrance"

    S'obliger à faire un boulot qu'on aime pas c'est comme s'obliger à vivre selon des normes contraires à notre identité de genre, au bout d'un moment tu pètes un câbles. Ca veut pas dire pour autant que c'est une pathologie à la base. Mais c'est aussi quand on assume sa différence qu'on est discriminé. La souffrance vient autant de là que de devoir être obligé(e) de vivre selon des normes sociales qui ne nous conviennent pas.

    "en celà sans être une maladie mentale, je ne pense pas raisonnable de dire qu'elle n'est rien non plus"

    Oui je te rejoins quand même sur ce point, moralement vivre d'une façon qui ne nous convienne pas occasionne un mal-être, des angoisses...quelle que soit la façon de vivre ou concevoir sa transidentité, ce n'est pas rien.

    "ce lancer dans une transition, sans avoir de soutient est une risque"

    Oui malheureusement quand on vit en société on dépend du bon vouloir des autres de nous faire chier ou pas. Tant que la legislation niera notre existence et mettra des bâtons dans les roues de nos demandes de CEC on sera exposé(e)s. Avoir du soutien est donc important

    "le psy pour moi devrais ce limité à s'assurer que la personne en transition arrive à bien gérer la chose. Maintenant, le gros problème c'est justement d'absence totale (ou presque) de psy qui ont une réelle compétence dans le domaine"

    C'est exactement à ça que me sert mon psy, en plus d'être un sésame administrativement parlant

    "Combien de personnes qui ont un problème d'identité vont ce lancer dans une transition alors qu'elles/ils n'ont pas à le faire"

    Parce que ces personnes qui se cherchent ne trouvent pas leur place dans les normes sociales, que ce soient des androgynes, des emo, des gothiques, des tout-ce-que-tu-veux. Leur identité est tout simplement pas dans ces normes. D'ou l'intérêt de relativiser les notions d'hommes et de femme et de pas obliger les gens à se conformer obligatoirement y compris physiquement à l'un ou l'autre. Un exemple: Brian Molko il assume parfaitement son identité de genre sans faire de transition ...

    "Ceci est ni-plus ni-moins une auto-médication"

    Je me suis auto-médiquée, j'en suis pas spécialement fière mais je considère avoir fait ce qu'il me semblait necessaire. Suis-je condamnable pour ça?

    "certaine personne en dépression n'arrive plus a faire de choix logique eux aussi ..."

    d'ou l'intérêt que le psy pose les bonnes questions pour trouver elle-même les causes de sa depression, qu'elle soit ou non la conséquence d'une transidentité non assumée ou discriminée.

    "quel est la solution"

    Que la société tolère les différences, les fluidités du genre (pas gagné), que les trans arrêtent de tirer dans des directions contraires alors que quelles que soient nos opinions et nos sensibilités les revendications sont complémentaires (c'est peut-être encore moins gagné)

    "Tant qu'il y aura dans notre société une jugement et une classification entre homme et femme, il n'y aura jamais de solution"

    Tant qu'il y'aura ces idées d'homme et de femme au lieu de l'idée d'individu tout court.

    "Je me range aussi au coté de nickie en te souhaitant bonne chance pour te problème familiaux."
    +1

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  10. Eleonore tu sais que je t'adore mais là c'est beaucoup trop pour de simples commentaires d'articles :p

    je vais juste dire que dans le passage sur la diversité: je ne sais pas ce que sont ce qu'on appelle ici les transgenre (queer), s'ils ont une maladie mentale ou pas, si leur "dysphorie de société" s'apparente à une psychose sociopathe ou une névrose obsessionelle paranoïaque ou pas.... si ça se soigne ou pas avec une thérapie , je me déclare incompétente sur le sujet

    je ne pense pas par exemple qu'être "gothique" soit une "identité" , tout au plus une mode.


    "Supprime l'idée d'homme et de femme de la société et il n'y a plus de transidentité"

    si supprimer l'idée de la société revient à rendre aussi les hommes et les femmes physiquement identiques et indiscernables, ok, sinon, je n'y crois pas.


    sur l'état civil, je n'ai toujours pas changée le mien, et personnellement je ne suis pas discriminée à ce sujet, au contraire mes papiers actuels m'évitent des amendes, c'est la police qui me demande de les changer au plus vite pour pouvoir m'aligner :D
    donc je vais le faire, mais comme l'opé: par conformisme

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  11. "Le jour ou on réussira à prouver une quelconque origine physiologique de l'identité de genre tu m'appelle... "


    http://www.telegraph.co.uk/health/3265125/Gene-could-hold-key-to-why-transsexual-men-feel-female.html

    sans être une preuve, j'appelle ça une des pistes à garder sous le coude et à ne pas ignorer en clamant qu'aucune raison n'existe hormis "la société" , d'autres recherches rejoignent ces résultats à des échelles différentes ;)

    je pourrai aussi te dire de me rappeler lorsque tu auras la preuve que la société à quoi que ce soit à voir avec le concept de transsexualité, parce que c'est facile, aussi ;)

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  12. "Tant qu'il y aura dans notre société une jugement et une classification entre homme et femme, il n'y aura jamais de solution.
    Tant qu'il y'aura ces idées d'homme et de femme au lieu de l'idée d'individu tout court."

    Ces phrases d'Eleonore sont tellement vraies!! Comme c'est déjà surchargé au niveau des commentaires je ne developperais pas mais je plussoie ces affirmations à 1000%

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  13. si ça fait référence à du sexisme, je veux bien

    mais si on parle ici de supprimer / fusionner les concepts de sexes ou genres, je suis honnêtement triste pour les gens qui en arrivent à formuler ce besoin :/

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  14. Pourquoi?
    Parce que s'assimiler clairement à un genre c'est le bonheur?
    (c'est une vraie question, pas ironique, je me la pose aussi souvent.)

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  15. pour pas mal de gens, il semble que oui,
    pour les autres, c'est juste un détail comme un autre, comme être grand, noir, rouquin, une variation biologique comme une autre ...

    et pour pas mal de trans, s'assimiler clairement à un genre semble être un bonheur encore plus intense, que même moi, garçon manqué blazé que je sois je ne peux même pas entièrement nier sur ma propre personne :)

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  16. Pour te répondre Chloé, je suis tout a fait d'accord avec ce que tu dis. Et je te rassure tu ne m'as pas choquée mais c'est seulement la vérité a voir en face et je trouve que c'est bien de pouvoir échanger nos avis car cela nous fait réfléchir.

    Pour ma connaissance j'ai un très bon psychologue et une très bonne psychiatre (car nous devons avoir les deux en Suisse pour prouver notre TS) qui dès le premier rdv m'a dit que j'aurais un rdv chez l'endrocrinologue en novembre. Ce qui a été fait a la mi novembre en plus car la docteuresse est la plus prisée de Lausanne donc avoir un rdv rapidos c'est très rare (ouff).

    Effectivement pour certaines personnes (comme tu le dis) nous sommes coupables d'une chose si je puis dire "spéciale" et qui ne peut être comprit que par des amies/is qui croient en nous et qui ne nous lâcheront jamais... mais là je pense que tu vois ce que je veux dire car on peut les compter sur les doigts de la mains. Il est rare que la famille se joignent a nos côtés dans un cas pareil. Mon psy m'a dit qu'en fait c'est partagé en 50/50 soit : la famille, amis etc qui acceptent et les autres qui n'acceptent pas. Comme tu as pu lire mercredi je dois me présenter devant la juge de paix (je pense comme une médiation avec la famille). Ce n'est pas normal car bah vi j'ai 38 ans et toutes mes dents lolol. La juge va leur dire qu'ils y sont allés trop loin etc.. et n'ont rien contre moi pour me faire tomber alors que j'ai un dossier en béton avec injures, calomnies etc ainsi qu'humiliations sur ma personne et les femmes en général sans oublier mon ex femme pour demander dommages et intérêts. Tu peux voir là jusqu'où cela peut aller...

    Il est vrai que si on a un bon psy cela peut aller beaucoup plus vite car déjà il croit en toi depuis que tu es allée devant lui en lui expliquant par A + B ce que tu veux de TA personne et pour le reste de TA vie. S'avouer être TS n'est pas chose facile (comme l'homosexualité) mais un jour faut le faire et arrêter de nous voiler la face. Depuis mon adolescence pour moi c'est comme ça. Je ne savais même pas qui j'étais, ce que je voulais etc. Jusqu'au moment ou j'ai découverts que je n'étais pas gay mais qu'il y avait qqch d'autre mais je ne savais pas quoi (j'avais 20-22 ans) et comment l'exprimer jusqu'au moment ou j'ai compris ce que "cette chose" s'appelle la Transsexualité. Alors tu vois Chloé, quand tu "portes" – si je puis m'exprimer ainsi – en toi tu sais que tu ne reviendras plus jamais en arrière. La vie est courte, alors si nous avons la possibilité de faire ce que nous souhaitons le pus alors fonçons !! Mis a part ce que tu écris je suis parfaitement d'accord avec toi et je le prends pas comme une baffe. Comme je l'ai mis plus haut tout nos messages nous font réfléchir sur la réalité et nous rapprochent chacunes. Merci de vous ranger de mon côté pour ces problèmes dont je n'avais pas besoin vu ma transition qui est déjà... oui faut le dire un soucis car c'est un choix même si nous savons ce que nous faisons.

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  17. "la transsexualité n'est pas techniquement une maladie mais elle reste le résultat d'une anormalie fort possiblement physiologique"

    Pour certaines personnes oui si je vais annoncer cette phrase a mon psy (oui pourquoi pas) je ne pense pas qu'il dira oui tout de suite. C'est complexe de toute façon. Plus nous cherchons a comprendre moins nous y arriverons. Je dirais simplement que nous devons ressembler a la personne que nous devons être point.

    "la transsexualité occasionne une souffrance"

    Tu as tout a fait raison car comme je l'avais mis plus haut c'est se chercher pour arrêter de nous voiler la face et se l'avouer.

    "en celà sans être une maladie mentale, je ne pense pas raisonnable de dire qu'elle n'est rien non plus"

    Oui je te rejoins quand même sur ce point, moralement vivre d'une façon qui ne nous convienne pas occasionne un mal-être, des angoisses...quelle que soit la façon de vivre ou concevoir sa transidentité, ce n'est pas rien.

    Je vous rejoint sur ce point

    "ce lancer dans une transition, sans avoir de soutient est une risque"

    Oui malheureusement quand on vit en société on dépend du bon vouloir des autres de nous faire chier ou pas. Tant que la legislation niera notre existence et mettra des bâtons dans les roues de nos demandes de CEC on sera exposé(e)s. Avoir du soutien est donc important


    Je vous rejoint une nouvelle fois. Je n'ai que des amies qui sont avec moi.

    "le psy pour moi devrais ce limité à s'assurer que la personne en transition arrive à bien gérer la chose. Maintenant, le gros problème c'est justement d'absence totale (ou presque) de psy qui ont une réelle compétence dans le domaine"

    Alors là mon psy est totalement avec moi et il m'a dit de savoir que ma famille est contre moi lui fait de la peine... Mais depuis le début de nos entretiens nous avons un très bon contact et tout passe bien donc pour le futur pendant mes hormones ça ira encore mieux.


    "Combien de personnes qui ont un problème d'identité vont ce lancer dans une transition alors qu'elles/ils n'ont pas à le faire"

    Parce que ces personnes qui se cherchent ne trouvent pas leur place dans les normes sociales, que ce soient des androgynes, des emo, des gothiques, des tout-ce-que-tu-veux. Leur identité est tout simplement pas dans ces normes. D'ou l'intérêt de relativiser les notions d'hommes et de femme et de pas obliger les gens à se conformer obligatoirement y compris physiquement à l'un ou l'autre. Un exemple: Brian Molko il assume parfaitement son identité de genre sans faire de transition ...

    Oui il ne faut pas tout mélanger ! Je redis encore c'est dans nos gênes et personne ne peut comprendre sauf les psy, amies/is et peut être famille...

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  18. "Ceci est ni-plus ni-moins une auto-médication"

    J'ai fait comme toi pendant 10 ans je me suis étudiée totalement. Me pausant toutes les questions possibles et inimaginables. Je passerais les détails car nous avons été dans le même cas.

    "certaine personne en dépression n'arrive plus a faire de choix logique eux aussi ..."

    d'ou l'intérêt que le psy pose les bonnes questions pour trouver elle-même les causes de sa depression, qu'elle soit ou non la conséquence d'une transidentité non assumée ou discriminée.

    Oui mais parfois on nous met dans le même "sac" alors que cela peut être différent ! Alors allons savoir pourquoi...

    "quel est la solution"

    Je suis d'accord mais bon...

    "Tant qu'il y aura dans notre société une jugement et une classification entre homme et femme, il n'y aura jamais de solution"

    Tant qu'il y'aura ces idées d'homme et de femme au lieu de l'idée d'individu tout court.

    Ok donc heureusement qu'il y a le droit de l'homme-femme car par exemple dans mon cas avec ma famille et l'audience je me trouve dans un droit de l'homme et femme en même temps ;).

    Pour toi Nickie, ah vi pas mal la réponse : "Le jour ou on réussira à prouver une quelconque origine physiologique de l'identité de genre tu m'appelle... "

    Bon sur ce je vous faiPour répondre a Eleonore pour certaines choses je suis dans ton sens car il ne faut pas tout mettre dans le même sac effectivement sans vouloir t'offenser Nickie cela fait depuis 2008 que nous nous connaissons alors je ne voudrais pas que nous nous froissons pour quelques mots de desaccord;). Tout ça est sur le choix et aussi le moment ou d'autres vont nous voir et oui faut le dire au début se moquent de nous car nous sommes entre deux sexes ! Là je parle du physique, pour aller voir (si vous me le permettez) en bas là ils pensent ce qu'ils veulent. Et de toute façon l'homme (en général) est encore libre de pensée – quoi que... (référence a mon jugement). Mais il est vrai que par pays la transsexualité n'est pas pareil. Par exemple ici en Suisse (Alémanique, Romande et Tessinoise) nous sommes 1500 et 500 pour la Suisse Romande (francophone). Oui c'est beaucoup pour un si petit pays. Je dis simplement que parmis nos différents genre heureusement nous ne sommes pas pareil et avons toutes et tous nos convictions.

    "alors l'existrans: bon ou pas bon??"
    Hélas chaque fois qu'on parle visibilité des trans on a des excentriques, marginaux.
    Effectivement beaucoup nous comparent a ce genre de personnes. J'ai mes soeurs qui m'insultent, pour elles je suis "mort" si on lit bien les mails noir sur blanc. Au lieu de comprendre le pourquoi du comment ma soeur ainée m'insulte, blasphème etc. Ma soeur cadette a essayée de comprendre m'a pausée des questions pour en finir se rejoindre avec le restant de la famille donc 4 contre moi !

    Merci pour avoir repris ma phrase ;) soit : "on est né/e comme on est et si ça plait pas aux autres ben c'est idem. On vit notre vie et non la leur..."

    Tout est dit, chacun voit midi à sa porte et agit comme il l'entend. Mais qui dit différent ne dis pas droits différents. Les mêmes droits pour tous malgré nos différences.

    Je répondrais ce-ci : tout a fait nous sommes quand même comme tout le monde avons les mêmes droits et c'est SEULEMENT le physique qui change. Nous restons la personne que nous avons été avant avec nos "conneries etc" mais il est vrai qu'il y a des choses qui changent quand même dans notre nouvelle personnalité féminine.

    J'ai étudiée la transsexualité pendant 10 ans ok il est vrai que je ne connais pas tout (heureusement lol) mais on en apprend tout les jours.

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  19. "la dysphorie de genre, le syndrome de benjamin ou quoi qu'on l'appelle reste un trouble,"

    Un trouble pour les dogmes religieux qui ont une vision arrêtée de l'homme et de la femme oui.

    Effectivement cela est un schema mais qui montre bien ce que nous devons voir depuis notre enfance et poursuivre le restant de notre vie.

    "la pathologie... s'applique à toutes les manifestations physiologiques ou psychiques hors des normes de la santé."

    Donc ce n'est pas une pathologie (du moins pour moi qui considère que ce n'est pas hors normes de la santé mais hors normes de la société)
    Supprime l'idée d'homme et de femme de la société et il n'y a plus de transidentité, juste une fluidité de genre qui puisse être assumée sans problème.

    Ce que je dirais là dessus c'est que la pathologie est complexe. On parle de pathologie pour beaucoup de choses (maladies même neurologique exemple épilepsie comme moi). Pour moi cela est une mixité de genre (pas transgenre, identité ou autre) non on peut parler de tout en temps que pathologie preuve les médecins. Mais là si on continue on va se "masturber" le cerveau. Ce que nous cherchons a comprendre c'est le "moi" c'est "la personne" que nous sommes pour pouvoir aller de l'avant et enfin nous aimer tel que nous sommes.

    "la transsexualité n'est pas techniquement une maladie mais elle reste le résultat d'une anormalie fort possiblement physiologique"

    Pour certaines personnes oui si je vais annoncer cette phrase a mon psy (oui pourquoi pas) je ne pense pas qu'il dira oui tout de suite. C'est complexe de toute façon. Plus nous cherchons a comprendre moins nous y arriverons. Je dirais simplement que nous devons ressembler a la personne que nous devons être point.
    "la transsexualité occasionne une souffrance"

    Tu as tout a fait raison car comme je l'avais mis plus haut c'est se chercher pour arrêter de nous voiler la face et se l'avouer.

    "en celà sans être une maladie mentale, je ne pense pas raisonnable de dire qu'elle n'est rien non plus"

    Oui je te rejoins quand même sur ce point, moralement vivre d'une façon qui ne nous convienne pas occasionne un mal-être, des angoisses...quelle que soit la façon de vivre ou concevoir sa transidentité, ce n'est pas rien.

    Je vous rejoint sur ce point

    "ce lancer dans une transition, sans avoir de soutient est une risque"

    Oui malheureusement quand on vit en société on dépend du bon vouloir des autres de nous faire chier ou pas. Tant que la legislation niera notre existence et mettra des bâtons dans les roues de nos demandes de CEC on sera exposé(e)s. Avoir du soutien est donc important

    Je vous rejoint une nouvelle fois. Je n'ai que des amies qui sont avec moi.

    "le psy pour moi devrais ce limité à s'assurer que la personne en transition arrive à bien gérer la chose. Maintenant, le gros problème c'est justement d'absence totale (ou presque) de psy qui ont une réelle compétence dans le domaine"

    Alors là mon psy est totalement avec moi et il m'a dit de savoir que ma famille est contre moi lui fait de la peine... Mais depuis le début de nos entretiens nous avons un très bon contact et tout passe bien donc pour le futur pendant mes hormones ça ira encore mieux.

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  20. "Combien de personnes qui ont un problème d'identité vont ce lancer dans une transition alors qu'elles/ils n'ont pas à le faire"

    Parce que ces personnes qui se cherchent ne trouvent pas leur place dans les normes sociales, que ce soient des androgynes, des emo, des gothiques, des tout-ce-que-tu-veux. Leur identité est tout simplement pas dans ces normes. D'ou l'intérêt de relativiser les notions d'hommes et de femme et de pas obliger les gens à se conformer obligatoirement y compris physiquement à l'un ou l'autre. Un exemple: Brian Molko il assume parfaitement son identité de genre sans faire de transition ...

    Oui il ne faut pas tout mélanger ! Je redis encore c'est dans nos gênes et personne ne peut comprendre sauf les psy, amies/is et peut être famille...

    "Ceci est ni-plus ni-moins une auto-médication"

    J'ai fait comme toi pendant 10 ans je me suis étudiée totalement. Me pausant toutes les questions possibles et inimaginables. Je passerais les détails car nous avons été dans le même cas.

    "certaine personne en dépression n'arrive plus a faire de choix logique eux aussi ..."

    d'ou l'intérêt que le psy pose les bonnes questions pour trouver elle-même les causes de sa depression, qu'elle soit ou non la conséquence d'une transidentité non assumée ou discriminée.

    Oui mais parfois on nous met dans le même "sac" alors que cela peut être différent ! Alors allons savoir pourquoi...

    "quel est la solution"

    Je suis d'accord mais bon...

    "Tant qu'il y aura dans notre société une jugement et une classification entre homme et femme, il n'y aura jamais de solution"

    Tant qu'il y'aura ces idées d'homme et de femme au lieu de l'idée d'individu tout court.

    Ok donc heureusement qu'il y a le droit de l'homme-femme car par exemple dans mon cas avec ma famille et l'audience je me trouve dans un droit de l'homme et femme en même temps ;).

    Pour toi Nickie, ah vi pas mal la réponse : "Le jour ou on réussira à prouver une quelconque origine physiologique de l'identité de genre tu m'appelle... "

    Bon sur ce je vous fait un gros bisous les filles :) et un gros bisous les filles :) et a très bientôt

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  21. Merci de la part de nous toutes ;)

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  22. Je n'ai malheureusement pas eu le courage de lire tout les commentaires, mais pour ce que j'ai lu, je tiens a apporter aussi mes idées a propos de cette dépathologisation extreme que réclament un certain nombre de personnes Trans'.
    A mon sens, la dépathologisation extreme, comme d'autres l'ont dit avant moi n'est pas la solution à toute la question Trans. Cette demande est légitime, de la part d'une voix qu'on a mise au placard pendant longtemps, bafouée, violentée, et j'en passe.. Alors bien sur qu'il ne faut pas sortir completement du cadre médical, puisqu'il y a besoin d'un suivi, ne serai-ce que pour les traitements hormonaux qui ne sont jamais sans risques, qui bouleversent pas mal de choses dans nos corps.
    A mon sens, les psychiatres ne devraient pas être ceux qui décident de nous donner ou non l'aval pour être enfin nous même, mais plutot être ceux qui nous soutiennent quand il y a un besoin ( il y a des personnes qui n'ont pas besoin de cadre pour avancer dans leur transition, d'autres oui, une manière de ne pas se retrouver seul face à un changement aussi grand dans la vie d'une personne ).
    A noter que pour certains " etats " de la personne ( les femmes enceintes par exemple ) il y a suivi médical sans pour autant que la personne ai l'impression d'etre fliquée comme un gosse de 10 ans a qui on va dire " fais ceci ou celà " ou " c'est pas bon pour toi ". Il y a un moment ou il faut arrêter l'assistanat a l'extreme aussi, se tromper a l'echelle d'une transition, c'est pas comme se tromper en faisant 6 mois d'escrime et en se disant que ça n'est pas notre truc, mais combien de personnes en realité regrettent leur transition, et pourquoi ces personnes regrettent d'avoir transitionné ? il faut voir la chose sous plusieurs angles pour bien la comprendre, être trans n'a rien d'une pathologie, c'est un etat qui demande une prise en charge médicale.
    Alors là vous me direz " mais justement, tu parles de femmes enceintes, mais même pour les femmes enceinte, il y a des test pour dire qu'elles sont effectivement enceintes .." Ce à quoi je répondrait oui, bien évidemment, mais est ce qu'on traite les femmes enceintes comme des enfants ? est ce qu'on leur fait passer des test pour savoir si elles sont aptes a avoir des enfants ? Je vais être méchant, mais a mon sens, il y a des parents qui auraient bien plus besoin de suivi psy que la majorité des trans. Ca vous choque ? tant pis a la limite, moi, ça me choque qu'on me mette " moi " entre les mains d'un psy.

    Axel, militant trans', Lille, France.

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