les 5 étapes du deuil

Une psychiatre et psychologue américaine, née en suisse, du nom de Elisabeth Kübler-Ross fut pionnière dans le domaine des soins palliatifs, et l'accompagnement des personnes en fin de vie, basée sur son experience, elle définit une liste des 5 étapes du deuil , que je vous livre ici , avec l'oeuil que l'on peut porter sur des parents, à qui l'on "sort du placard" en annonçant sa transidentité :


Choc, déni : Cette courte phase du deuil survient lorsqu'on apprend la perte. C'est une période plus ou moins intense où les émotions semblent pratiquement absentes. C'est en quittant ce court stade du deuil que la réalité de la perte s'installe.

"non, ce n'est pas possible,  mon dieu, que va-t-on devenir !!"  ou plus froidement "non je n'y crois pas, ton psy à dû se tromper! "

Colère : Phase caractérisée par un sentiment de colère face à la perte. contre quelqu'un d'autre, ou simplement contre soi-même, Période de culpabilité et questionnements.

"c'est ma faute !.. non, c'est la faute à ta mère qui t'a trop chouchouté! et à ces dessins animés à la télé! tu étais un enfant tout à fait normal, c'est une crise d'ado que tu nous fais là" ou "pourquoi tu nous fait ça?"

 la suite logique est "comment peut-on éviter ça?" qui nous amène au...



Marchandage : Phase faite de négociations, chantages..

"je veux t'aider, il faut que tu voie un psy, le temps qu'il faudra pour que tu oublies ces idées..." ou "okay, vas-y, fais ça, moi, je te déshérite, voila. " ou plus insidieusement "allez, faisons des trucs ensemble hein? de façon complice et spontanée.." pour en fait terminer sur "voilà, ça c'est mon fiston que je reconnais bien !"

Dépression : phase plus ou moins longue du processus de deuil qui est caractérisée par une grande tristesse, des remises en question, de la détresse. Les endeuillés dans cette phase ont parfois l'impression qu'ils ne termineront jamais leur deuil car ils ont vécu une grande gamme d'émotions et la tristesse est grande.


Acceptation : Dernière étape du deuil où l'endeuillé reprend du mieux. La réalité de la perte est beaucoup plus comprise et acceptée. L'endeuillé peut encore vivre de la tristesse, mais il a retrouvé son plein fonctionnement. Il a aussi réorganisé sa vie en fonction de la perte, dans le cas qui nous concerne et si tout va bien, il accepte aussi le GAIN de la nouvelle identité de son enfant et pourra enfin entamer une vraie relation avec un grand soulagement car ce deuil ci n'est qu'un adieu à une image, pas à un être.


attention, il ne s'agit que des lignes directrices, une personne peut très bien sauter une étape, ou au contraire revenir à une étape que l'on pensait révolue avant de finir par accepter