dimanche 15 novembre 2009
faillible mémoire
ces derniers temps,
j'aurai eu tendance à négativiser un peu, l'opé me fout la trouille, et elle est une échéance devant moi, encore une , un mur derrière lequel je peine à voir quoi que ce soit, j'ai déjà vécu celà ...
je me disais aussi que finalement j'allais bien, c'est vrai, même ma psy m'a dit que j'allais visiblement bien mieux, etc, mais j'ai oublié de replacer ça sur la durée, quelque part, c'etait acquis et que du coup, le mal que je me donnais n'était que du mal à se donner,
j'avais oublié pourquoi ...
pourquoi je prenais ces drogues, pourquoi j'acceptais d'être regardée tantôt avec pitié, tantôt avec amusement, tantôt avec méfiance et dégoût, pourquoi j'avais perdu le peu de contact que j'avais avec mon père, pourquoi j'avais tant pleuré et voulu que tout s'arrête, pourquoi ?
hiers, en rangeant mon PC je suis tombé sur certaines vieilles photos , enfin, vieilles, elle n'avaient guère qu'un an ou deux, mais je ne me reconnaissais pas.... comme déjà à l'époque je ne me reconnaissais pas dans les mirroirs, ou comme je me détestais , ainsi je trouvais ce type ridicule, moche et pathétique, inutile...
en les effaçant tout à coup je me suis souvenue pourquoi je faisais tout ce que j'avais fait, pourquoi ma poitrine me tirait, pourquoi mes joues me brûlaient, pourquoi mon cœur redécouvrait cette envie de battre , je me suis retournée, j'ai vu le chemin que j'avais parcouru, parfois en rampant certes, mais que de chemin , j'ai vu de loin très loin la voie que j'avais quittée, et j'ai senti comme un léger souffle de la terreur qui m'y attendait
je sais d'où je viens, je sais ou je vais, je n'ai plus peur de futurs regrets,
CHONBURI, J'ARRIVE!
le coeur léger, et le bagage mince ;)
j'aurai eu tendance à négativiser un peu, l'opé me fout la trouille, et elle est une échéance devant moi, encore une , un mur derrière lequel je peine à voir quoi que ce soit, j'ai déjà vécu celà ...
je me disais aussi que finalement j'allais bien, c'est vrai, même ma psy m'a dit que j'allais visiblement bien mieux, etc, mais j'ai oublié de replacer ça sur la durée, quelque part, c'etait acquis et que du coup, le mal que je me donnais n'était que du mal à se donner,
j'avais oublié pourquoi ...
pourquoi je prenais ces drogues, pourquoi j'acceptais d'être regardée tantôt avec pitié, tantôt avec amusement, tantôt avec méfiance et dégoût, pourquoi j'avais perdu le peu de contact que j'avais avec mon père, pourquoi j'avais tant pleuré et voulu que tout s'arrête, pourquoi ?
hiers, en rangeant mon PC je suis tombé sur certaines vieilles photos , enfin, vieilles, elle n'avaient guère qu'un an ou deux, mais je ne me reconnaissais pas.... comme déjà à l'époque je ne me reconnaissais pas dans les mirroirs, ou comme je me détestais , ainsi je trouvais ce type ridicule, moche et pathétique, inutile...
en les effaçant tout à coup je me suis souvenue pourquoi je faisais tout ce que j'avais fait, pourquoi ma poitrine me tirait, pourquoi mes joues me brûlaient, pourquoi mon cœur redécouvrait cette envie de battre , je me suis retournée, j'ai vu le chemin que j'avais parcouru, parfois en rampant certes, mais que de chemin , j'ai vu de loin très loin la voie que j'avais quittée, et j'ai senti comme un léger souffle de la terreur qui m'y attendait
je sais d'où je viens, je sais ou je vais, je n'ai plus peur de futurs regrets,
CHONBURI, J'ARRIVE!
le coeur léger, et le bagage mince ;)
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