"Le monde souffre énormément.
Non pas à cause de la violence des gens malsains,
mais à cause du silence des gens braves "

mercredi 26 août 2009

comment faire chialer une trans , act III

le genre de truc qui m'a détruit un jour, c'est ça :

http://ai.eecs.umich.edu/people/conway/TS/Evelyn/French/EvelynI.F.html

et pour le montrer à quelqu'un, je viens de m'apercevoir que ça avait été traduit en français !

le point de vue d'une mère, dont le fils sort du placard à 15 ans... forcément moi quand je lis ça j'ai beaucoup de rage et de jalousie , mais tel venus envy, si vous êtes parent, ami, enfin n'importe quel proche , c'est une belle histoire qui en apprend beaucoup


"Sur le chemin de l'aéroport pour aller accueillir ma nouvelle fille, de retour de Phoenix, je me demandais si je la reconnaîtrais. Serait-elle réellement une charmante adolescente? Je n'avais pas besoin de me faire de souci car elle me semblait adorable, peut être un petit peu criarde dans son habillement et son maquillage, mais définitivement une femme attirante. Elle était un peu anxieuse de comment je l'accepterais. Quand je l'étreignis et que je lui dis que je l'aimais, une des première choses qu'elle me dit fut "Je ne peux pas retourner à l'école en garçon. Je suis bien trop heureuse en tant que femme pour jamais revenir en arrière". J'en étais déjà arrivée à la même conclusion. Elle me remerciait sans cesse de la laisser être une fille et elle me dit combien elle était reconnaissante envers ses frères et envers Denis pour l'avoir tant aidée."


aaaaargh !


le point numéro un de ma liste de cahier des charges 2.0 sera atteint quand justement ce genre d'histoires ne me détruiront plus par jalousie et regrets d'avoir raté tout ça moi-même, à cet âge là paralysé par la peur et la honte, et bah tous ces trucs...

mais indéniablement je progresse, et j'espère y arriver bientôt: le bonheur gagne du terrain

aujourd'hui même, épuisée par une semaine difficile et un weekend éprouvant, je ne suis pas en larmes devant ce texte , enfin j'ai toujours les yeux qui piquent un peu mais je sais que j'ai vécu comme j'ai pu, dans mon contexte, que je ne suis pas coupable , évidemment j'en sais énormément à présent, mais pas à l'époque ,et puis les temps étaient différents, et blah et blah et blah ... à force de méthode coué je vais y arriver à me convaincre que c'etait pas ma faute ... ou alors à force de ressasser j'aurai finalement fini par faire le tour et passerai à autre chose ...


ça va faire 4 ans que je vois des psys et aucun n'a su me donner un mode d'emploi , aussi, quoi!


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