putain de famille

ce weekend, après une semaine de merde, de psy, de malaise, de trucs à faire que j'ai toujours pas fait et de crève persistante, j'ai aussi plié une citroen saxo qui à eu la mauvaise idée de rentrer dans ma coquille de noix de voiture qui se tenait certes au milieu de la route avec moi dedans,

finalement c'est mon père qui m'a aidée à rapatrier ma pauvre titine à la maison

probleme : papa à du mal à m'appeler "elle" et persiste sur le "il" , ma mère sait que ça m'ennuie, me rassure en me disant "non il ne refuse pas c'est juste qu'il lui faut du temps" , et voilà que à travers le couloir, j'entends ma chère maman lui parler d'un certain "il"...... moi.....



je racontes donc l'événement à mon amie prête à me suivre vers la thailande :

-il s'en va, et ma mère me dit "bon ben t'as passé du temps avec ton père"
je dis "mouai"
elle dit "ça aussi ça te tracasse ?"
moi "hm?"
elle "ben comme il t'appelle "il" "
je lui dis "toi aussi tu m'appelle il avec lui"
elle: "ben oui mais ca l'énerve si je dis elle"
moi: "ben justement tu l'aide pas"
elle "mouai mais bon"
moi : "c'est pas lui rendre service non plus ...."
elle:" bon ben quand je suis née y devait y avoir marqué "coupable" !"


mon amie me confirme: ta mère elle devrait pas céder à son soi disant agacement ça fait pas avancer les choses

Nickie dit :
c'est bien mon opinion
mais je pense qu'elle aime bien m'appeler "il"
ça lui fait un prétexte


amie dit :
:/
jpensais qu'elle t'encourageait pourtant

Nickie dit :
du coup ca expliquerait qu'elle s'énerve comme ça aussi étrangement....

elle m'encourage oui comme on encourage un cancéreux: pas de gaîté de coeur
de la façon dont elle le ressent son fils est mort, alors quand elle peux le ressusciter avec un p'tit "il" elle se soulage provisoirement aussi, elle, je parie .

(-fin-)

je sais comment papa s'énerve, une fois il m'avait appelé "mon grand", je lui ai dit "y'à plus de mon grand", il m'a dit, énervé, quelque chose comme "non mais hmph" j'ai répondu " y'à pas de hmph; c'est comme ça"

je ne sais pas s'ils se rendent bien compte que face à de la mauvaise volonté je n'hésiterai pas sans sommation à rompre tout contact à la seconde même ou j'aurai confirmation ou aveu qu'il refuserait (donc pas qu'il "aie du mal à s'y faire" mais qu'il "refuse" ) d'accepter ma nouvelle identité,
je veux dire: j'exige que l'on fasse au moins semblant . Ma mère y arrive la pluspart du temps et je ne crois pas que ce soit plus facile pour elle


je sais que c'est dur pour lui, mais pour moi, c'est comme ça: si tout ce qui lui importe c'est non pas ce qu'il y gagnerait par le truchement de mon bonheur et épanouissement, mais ce qu'il y perd,

alors il le perdra .


c'est aussi ça une transition , savoir parfois taper du poing, celà me renvoie d'ailleurs au deuxième point de ma liste de "milestones" du post "nickie 2.0" : ne plus jouer de rôle, et donc ne pas non plus laisser les autres vous en imposer un .



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