et voilà

alors voilà, le post précédent à fait flipper certains , désolée, mais en même temps, n'oubliez pas de lire les posts jusqu'à la fin :D

 alors aujourd'hui, j'ai les yeux qui se ferment un peu parce qu'on me gave de pilules pour dormir,

à vrai dire je n'ai aucun problème de sommeil et on me REVEILLE au milieu de la nout pour me filer des somnifères...... c'est charmant comme attention, mais bon, un peu too much .....

donc il est temps je pense de parler des jours précédents, entrre deux siestes,
nous nous étions donc quittés au dernier repas, celui du condamné.... la journée n'etait pas finie, en effet ; j'ai pas la suite eue droit à encore des prises de tension et de température, toutes les heures,
ainsi qu'une entrevue avec mon anesthésiste, un homme d'une douceur inouïe , à la voix douce à peine audible, il me redemande si je connais une quelconque allergie donc je pourrai souffrir etc, et me raconte un peu comment ça devrait se passer; s'étonne de mon calme olympien, et me propose des calmants pour dormir, je refuse, en lui racontant que mon états de nerfs m'étonne aussi, mais que si j'arrive à tenir comme ça jusqu'à l'opé, ce sera tout bon et que donc, on verra après , il choisit la main sur laquelle j'aurai ma perf etc, puis nous laisse

à son arrivée j'ai eue très peur, effectivement la personne que je redoutais et attendais etait celle qui devait  venir me raser la zone de travail, et me faire un lavement.....

elle fini tquand même par arriver, deux épreuves difficiles,


la première: : le rasage, me voilà, à poil sur le lit, avec une fille aux petites mains agiles qui se sert d'une sorte de gel très liquide pour me raser avec un rasoir à l'ancienne, c'est à dire à lame plate

à chaque fois qu'elle attrappe ma chose pour faire le tour, glisse dessus, j'ai un peu l'impression d'être dans un salon de massage sexy , j'ai honte, très honte, et peur, très peur...... de l'érection...
effectivement même si je suis stérile depuis longtemps l'attirail marche encore , dur dur , je suis là, allongée,  les mains sur le visage, totalement vulnérable, invertissant tout mon pouvoir de concentration dans l'évitement d'une réaction somme toute naturelle ... dur

ensuite je vais moi-même me faire i, 2eme rasage sur ses ordres, cette fois-ci avec mon mach 3 lames titanium ; c'est tout doux :)


2eme épreuve, le lavement

autre chose difficile, toujours nue comme un vers, je me mets sur le coté, et elle me passe un carton avec des instructions en anglais, je dois me retenir jusqu'au macimum avant de lui dire d'arrêter de me remplir comme un ballon ....
il est stipulé que celà doit être recommencé 4 à 5 fois......

donc ok j'essaie de tenir et je dis STOP!puis je cours vers les toilettes, ou je me vide , ah mais mon dieu, j'ai vraiment l'impression d'être malade, épuisée, en sueur, somme toute exactement comme un jour de gastro-entérite carabinée, je ne sais pas combien de litres elle m'a injectée mais ça n'en finit jamais, et quand ça semble fini, j'ai toujours mal au ventre et l'impression, que je devrais y passer la nuit.....je ne m'attendais pas à ressentir cette espèce d'état fiévreux pour cette occasion-ci....

très longtemps après, j'arrive à sortir des toilettes, j'ai pour consigne de ne pas tirer la chasse pour qu'elle voie par elle-même ....




et REBELOTE
eh oui 4 à 5 fois selon le petit carton .....
idem, aussi dur, par contre cette fois, je n'évacua que di liquide lave-glace! (oi, c'est un peu fluo :p)

et du coup elle me dit que c'est bon, c'est fini


YOUPIIIIIIIIIIIII!
je savais que je faisais bien de ne pas manger ces 3 derniers jours :D

puis je finis la soirée à papoter avec ma douce jusqu'à minuit, et dodo,

moi j'aurai bien dormie encore, hélas réveillée une heure trop tôt par erreur ,pas grave, ça me laisse du temps pour apprécier mes dernières heures préop, je vérifie mes mails, boucle ma valise car je dois changer de chambre après,
une infirmière passe vers 7h pour me rappeller de prendre ma douche avant  heures, avec le savon spécial (hibiscrub) eur les parties condamnées
savon qui d'ailleurs pique là ou le rasage à été un peu fort .....ouille :p


et à 8 heures, l'on vient me chercher, derrière la porte, un brancard, mon amie à du mal à me voir partir dessus et préffère rester dans la chambre, de peur que mon sourire s'estompe de façon traumatisante... elle n'est pas bien en ce moment vis-à-vis d'elle-même non plus en ce moment, je l'embrasse et monte sur le brancard

allongée sur ce truc défilent devant moi des plaffonds inconnus, nous descendons au 2eme étage, ou après bien des bouloirs j'arrive au blog 4 je crois ....

il y fait très frais mais on s'enquérir de mon confort rapidement, 7 infirmières ici s'affairent autour de moi, autour du lit se trouvent deux tablettes sur lesquelles j'étends mes bras, à gauche on m'installe une perfusion, à droite on m'installe un tensiomètre , j'ai également une grosse bande qui semble contenir deux électrodes sur ma cuisse droite, et diverses autres sondes sur ma poitrine,

au bout de la table une infirmière enroule un bandage élastique assez sérré autour de mes jambes , tandisque je discute avec l'assistatnte de Suporn, d'ou je viens, quels gros mots je connais en thai, si j'arrive à prononcer le nom de toutes les autres infirmiètes.... toujours détendue elle me dit de surtout bien me relaxer, je regarde le monitoring derrière moi qui affiche 80 pulsations/minute, pas alarmant dans mon idée, mais avec un petit exercice de respiration tout bête je le fais descendre à 60 ,


relax relax , sans le moindre cacheton, ça m'inquièterait presque, j'ai pourtant fait une bonne dépression en décembre et janvier à l'idée que ma vie fonçait vers cette opé que je percevais comme un mur, opaque....




APRES L'OPE

je me réveille doucement, comme d'un  matin difficile , "non maman, encore 5 minuuutes" je suis bien, je n'ai aucune d'idée de l'heure qu'il est, ni de où je me trouve , je me demand emême si l'opé est faite ou si j'attends toujours que ça commence...

celà dit une sensation étrange dans mon bas-ventre me donne un bon indice

et voilà, l'on me ramène dans ma nouvelle chambre











moi et chris 

 on ne se r'fait pas! d'ailleurs une des infirmières me demande à chaque fois qu'elle passe de lui jouer un petit morceau :)  

le soir nell et chris s'en vont et Wi arrive pour passer la nuit avec moi (ohoooo :] )
ça nous laisse pas mal de temps pour causer, j'apprends par exemple que Wi avait postulée pour une offre de "réceptionniste" et qu'elle pensait rester dans un bureau et répondre au téléphone plutôt que de faire des aller-retours entre un hopital et Pattaya, ou elle aurait d'ailleurs préférée ne pas mettre les pieds , j'aime beaucoup Wi :D

et donc non elle n'avait aucune idée que le boulot consisterait à s'occuper de kathoeys

tu vois maman? je mange! :p 

Miss Nell et Miss Nickie....
et je sais pas si c'est les médicaments ou quoi mais qu'est-ce que je peux avoir la tronche bouffie sur ces photos!!!!

Nickie très malade, pas la force de lever un cil :p 

mon goutte à goutte automatique, je crois que ça diffuse de la morphine...mais moi-même et mes comparses avons du mal à y croire, tellement j'ai les idées claires et l'esprit alerte .... .

ma perf ne m'empêche pas de taper, heureusement :)

et voilà ...si une chose est dure, c'est de réaliser ce que je viens de faire........
je l'ai fait?! pitaingue, je l'ai fait!
, je sens tout, dans les limite des bandages, c'est étrange, d'abord car au niveau sensations car par exemple j'avais un poil qui poussait dans un sens un peu anarchiques à la base de mon pénis (ouaip, va falloir que je commence à utiliser un peu de vocabulaire génital au bout d'un moment :peh bien je n'ai aucun problème pour le retrouver.... à la limite j'ai la sensation d'avoir un tucking un peu trop sérré, mais que tout est là comme avant...
mais en même temps d'un autre coté, je sens bien le "packing" qui remplit mon bas-ventre, cependant hors de question encore d'essayer de bouger les muscles pubo-coccygiens (PC muscle) je sens que ça se finirait mal, donc je gardes la zone la plus relaxée possible


le docteur m'a aussi dit d'viter toute excitation sexuelle, effectivement de ce que je sais le docteur laisse par exemple un petit morceau de corps caverneux un peu trop délicat à atteindre, et un afflux sanguin par ici avant cicatrisation résulterait ne hémorragie plus ou moins importante ,

on me déconseille aussi les films d'action et thriller, pour garder ma tension à un niveau relax


mais jusque là on vérifie a plaie régulièrement et aucun saignement à l'horison,

précisément le point: j'ai toujours des fourmis dans les jambes, et une zone anesthésiée sur le coté des mollets, mais ça s'arrange doucement, surtout du coté droit

j'ai mal aux fesses à force de rester dans la même position, et ce lit est super dur .....

assez rarement, une douleur un peu vive, telle une petite brûlure que j'attribue à un mouvement de ma chair autour de la sonde urinaire

et cette douleur sourde qui cependant ne m'empêche pas de dormir, qui s'étend sur ce qu'étaient autrefois mon pénis et mon scrotum




au niveau de dedans de la tête:

sérénité, déconcertante sérénité, ce blog est anonyme afin de me permettre d'y aller sans pinçettes, je ne vais evidemment pas sortir le couplet "ouai, je suis enfin z'une femme" etc, ni les histoires de miracles etc 
mais quand même, je pourrai oser dire que quand même un peu, que je me sens un peu plus femme maintenant.....
pas beaucoup, peut-être 5% m'enfin y'à quelque chose, peut-être pour avoir franchie une petite porte irréversible, je ne sais pas....


rnfin bon, aucun regret jusque là, v'est  fait, la responsabilité du choix ne m'appartient plus, ju n'ai plus qu'a trouver les bons cotés de la chose, une fois le pas franchi je n'ai plus de pression sur les epaules, et j'avais tort:

non, même l'opé faite je ne me demande pas si j'ai bie, fait; j'ai seulement fait, et voilà !